L’Or 1 Corinne Mercadier, 2005

L’œil a capté les rayons de lumière venus de quelque coin de l’espace, un éblouissement net, évanoui sitôt que perçu et qui, dans sa précision parfaite, demeure sous les paupières, alors on ferme les yeux pour mieux voir, pour retenir le bonheur perdu, donné et confisqué, d’avoir entrevu l’invisible.
L’Enfant des ténèbres, p. 202