Chambre noire
Roman
Sept 1990 Ed Flammarion,
262 pages
Prix Alain-Fournier, 1991
Avril 2008, Babel
Traductions :
Danois, Gyldendal, Morkekammer, 1993
Et ne voir rien de pus
Ni jugé ni combattu
Le cercle de lumière
Le paysage vert
La guerre
La réserve d’obscurité
Il n’ira pas plus loin
L’histoire mieux que nous
Rien, dit Milena
Son dessin de fleur noire
Cette douleur sans ressemblance
Un paysage trop grand pour lui
Une nature morte
Avant l’obscurité
Extraits de presse
Nous entrons certes dans un univers magique. Anne-Marie Garat joue de ses pouvoirs de l’écriture et d’évocation. Sa prose se fait poésie sans perdre aucune justesse expressive. (…) Son secret, c’est qu’elle a des yeux de chat. C’est une romancière nyctalope.
André Brincourt, Figaro littéraire, 24/09/90
Là est le propos, profond et pur. Une certaine magie marque ces pages, drues, précises, méticuleuses, capables de raccourcis on ne peut plus efficaces dans leur incantation saccadée.
Alain Bosquet, Le Quotidien de Paris, 03/10/1990
Ici l’image règne. Non pas la métaphore, mais celle qui, tout à la fois solaire et crépusculaire, inscrit sur la rétine ses jeux d’ombre et de lumière. Cette Chambre noire, c’est en fait un énorme Kodack gigogne où s’emboîtent les lieux, la vie, la vision et la mémoire de personnages dont on ne sait plus au juste s’ils sont les preneurs de vue ou les sujets du portrait.
Vif-L’Express, 09/11/1990
Dans la juxtaposition de ces détails, de ces images, qui n’est jamais fouillis mais lent décryptement d’une réalité fuyante, Anne-Marie Garat montre, avec une maîtrise désormais presque parfaite, des existences menacées par la dilution, l’éparpillement, l’effritement, la solution de continuité.
Josyane Savigeau, Le Monde des Livres, 21/09/1990
Autant dire qu’il s’agit de la littérature la plus exigeante. Précis et déroutant, il oppose, dans un style parfois admirable de modestie, d’exactitude et donc de poésie, l’opacité de la vie à la volonté éperdue de ses héros d’y chercher quelque consolante lumière.
Frédéric Vitoux, Le nouvel Observateur, 25/10/1990
Le livre d’Anne-Marie Garat s’inscrit avec une originalité qui en fait le prix dans ce mouvement de réflexion du roman d’aujourd’hui qui témoigne de ce qu’on pourrait appeler « le retour à l’Histoire ».
Claude Prévost, L’Humanité, 29/09/1990